Je me souviens de Mirumoto Hoamaru, j’étais dans le dojo de mon sensei lorsque je l’ai vu pour la première fois. Les portes étaient ouvertes et un vent tiède s’y engouffrait. Il s’avança jusqu’au pas de la porte, ôta ses sandales aux lattes de bois, s’inclina puis entra.
Vêtu tel un ronin, il portait un kimono simple de lin des gens du peuple, certainement blanc à l’origine – ce qui m’inquièta un peu, le blanc étant la couleur du deuil – mais devenu gris sale ave le temps. Un large chapeau d’osier tressé voilait son visage d’ombres et ses cheveux étaient noués en une tresse qui tombait dans son dos.
Mon sensei se leva, tourna le dos à ses élèves et l’accueillit en s’inclinant un peu plus bas que devant les membres du clan du Lion les plus éminents.
Des politesses furent échangées, mots sincères et authentiques si mes impressions sont correctes.
Puis mon sensei se tourna vers moi :
« Voici Mirumoto Hoamaru, me dit-il. Je ne pourrai jamais t’enseigner ce qu’il vas t’apprendre aujourd’hui, même si j’avais cent ans pour le faire. »
Un tiraillement d’incertitude noua mon estomac, mais je le repoussai d’une pensée : « emplis ton esprit du Bushido » me dis-je.
Je demeurai agenouillé, incliné devant mon instructeur d’un jour. Il s’inclina puis me fit signe de me relever et nous commençâmes.
« Montre moi ta posture » me demanda-t-il
Je pris une forte inspiration puis me mis en position.
Il acquiesça d’un signe de tête et marcha vers moi en observant mon port. Il se déplaça dans la salle sans jamais me quitter de son regard perçant. Puis il se plaça à proximité de mon sensei et cria « Matte !».
Je me détendis comme il me l’avait ordonné.
IL hocha la tête et se tourna vers mon sensei « Il connaît la discipline » mon sensei acquiesça puis le membre du Clan du Dragon dit : « Montre-moi ta posture. »
Je hochai la tête et…
… je me retrouvais au sol la lèvre grande ouverte. Le membre du clan du Dragon se tenait au dessus de moi, son katana à moitié dégainé. J’étais si concentré pour adopter la bonne position que je ne l’avais même pas vu bouger. IL rengaina son katana tandis que je me relevai d’un bond.
« Ton orgueil t’a mis au sol » me lança-t-il… Je suis heureux qu’il ne t’y laisse pas. »
Je jetai un regard à mon sensei et vis quelque chose briller dans ses yeux. Peut-être de la reconnaissance, je n’en sais rien. Peut-être s’était-il un jour retrouvé dans la même situation, au sol, la lèvre ouverte et la fierté entamée.
Je me retournai vers le membre du Dragon sans rien dire.
« Tu a commis l’erreur de me montrer à nouveau quelque chose que tu venait de m’exposer, dit-il. Ne montre jamais deux fois la même chose à un adversaire sinon tu est mort. »
j’acquiesçait en m’inclinant et pour une raison inconnue il s’inclina plus bas que moi. Il se tourna et marcha vers al porte. Puis marqua un arrêt et sans se retourner ajouta : « je mettrai mes élèves en garde contre toi. »
Il quita la pièce. Mon sensei souriait.
« je mettrai mes élèves en garde contre toi . »
Je suppose qu’il s’agissait d’une sorte de compliment. Ce qui se rapproche le plus d’un compliment venant d’un membre du clan du Dragon. Peut être…
Peut-être…
Vêtu tel un ronin, il portait un kimono simple de lin des gens du peuple, certainement blanc à l’origine – ce qui m’inquièta un peu, le blanc étant la couleur du deuil – mais devenu gris sale ave le temps. Un large chapeau d’osier tressé voilait son visage d’ombres et ses cheveux étaient noués en une tresse qui tombait dans son dos.
Mon sensei se leva, tourna le dos à ses élèves et l’accueillit en s’inclinant un peu plus bas que devant les membres du clan du Lion les plus éminents.
Des politesses furent échangées, mots sincères et authentiques si mes impressions sont correctes.
Puis mon sensei se tourna vers moi :
« Voici Mirumoto Hoamaru, me dit-il. Je ne pourrai jamais t’enseigner ce qu’il vas t’apprendre aujourd’hui, même si j’avais cent ans pour le faire. »
Un tiraillement d’incertitude noua mon estomac, mais je le repoussai d’une pensée : « emplis ton esprit du Bushido » me dis-je.
Je demeurai agenouillé, incliné devant mon instructeur d’un jour. Il s’inclina puis me fit signe de me relever et nous commençâmes.
« Montre moi ta posture » me demanda-t-il
Je pris une forte inspiration puis me mis en position.
Il acquiesça d’un signe de tête et marcha vers moi en observant mon port. Il se déplaça dans la salle sans jamais me quitter de son regard perçant. Puis il se plaça à proximité de mon sensei et cria « Matte !».
Je me détendis comme il me l’avait ordonné.
IL hocha la tête et se tourna vers mon sensei « Il connaît la discipline » mon sensei acquiesça puis le membre du Clan du Dragon dit : « Montre-moi ta posture. »
Je hochai la tête et…
… je me retrouvais au sol la lèvre grande ouverte. Le membre du clan du Dragon se tenait au dessus de moi, son katana à moitié dégainé. J’étais si concentré pour adopter la bonne position que je ne l’avais même pas vu bouger. IL rengaina son katana tandis que je me relevai d’un bond.
« Ton orgueil t’a mis au sol » me lança-t-il… Je suis heureux qu’il ne t’y laisse pas. »
Je jetai un regard à mon sensei et vis quelque chose briller dans ses yeux. Peut-être de la reconnaissance, je n’en sais rien. Peut-être s’était-il un jour retrouvé dans la même situation, au sol, la lèvre ouverte et la fierté entamée.
Je me retournai vers le membre du Dragon sans rien dire.
« Tu a commis l’erreur de me montrer à nouveau quelque chose que tu venait de m’exposer, dit-il. Ne montre jamais deux fois la même chose à un adversaire sinon tu est mort. »
j’acquiesçait en m’inclinant et pour une raison inconnue il s’inclina plus bas que moi. Il se tourna et marcha vers al porte. Puis marqua un arrêt et sans se retourner ajouta : « je mettrai mes élèves en garde contre toi. »
Il quita la pièce. Mon sensei souriait.
« je mettrai mes élèves en garde contre toi . »
Je suppose qu’il s’agissait d’une sorte de compliment. Ce qui se rapproche le plus d’un compliment venant d’un membre du clan du Dragon. Peut être…
Peut-être…
