Il était à peine deux heures du matin, et tous les membres du clan étaient debout, faisant le pied de grue dans le jardin Zen devant le Dojo. Le maitre d’arme les avait convoqués et ils se posaient des questions en regardant un empilement de sacs chargés de pierres qui semblait les attendre.
La Magistrate était présente et discutait avec sa sœur.
« ja ta jure ja malade ! disait Lyz. Ragarde ! là ! Ja une ampoule au pied elle da si grosse on dirai un néléflan aux œufs et ja toujoure pas guérie da deux flèches que ja pris dans la cuisse… Rho cette garce d’archère heureusement ja lui a cloué le bec hihihi…. Mais ja soupçonne elle plongeai ses flèches dans da merde de phacochére…ja de la fièvre ma blessure ça sûrement infexionné hein… Ma sœur ja voudrai bien vous accompagne mais ta vois bien ja agonise !! Ja peu pas !! »
Quelques heures plus tard on entendait pester et ahaner tandis que le clan montait en file indienne le long d’un sentier de crête, les paquetages sur leur dos. Un panorama majestueux les entourait mais personne n’y prêtait attention.
Lorsque le soleil se leva le Maître d’Armes donna le signal du repos. La troupe était arrivée sur un plateau cerné de fumerolles, des mares d’eau bouillonnante clapotaient dans des trous de rocaille entre les plaques de glace qui s’accrochaient encore ici ou là. Il faisait doux malgré l’altitude et replat était abrité du vent par les escarpements qui le bordaient. La vue s’ouvrait en contrebas vers les territoires du clan.
Déchargez et empilez vos pierres ! Commanda Maître d’armes, nous allons commencer l’entraînement.
- Toku, montre moi ta posture !
Le samouraï éreinté comprit que le Maître attendait qu’il adopte le Kamae ou posture de combat. Délaissant les pierres il dégaina son sabre et le positionna la lame pointée vers le cou de l’adversaire. Ses jambes étaient légèrement écartées, fermes mais dans une position confortable, les deux pieds posés bien à plat contre le sol inégal afin de lui permettre de bouger à tout instant. Son sabre court attendait tranquillement sur le côté prêt à parer.
Le maître prit le temps d’observer son élève puis acquiesça.
- Yush !
Les mages du groupe arrivaient enfin sur le plateau suivis de Oone de Lyzandra et de tigrou. Grandebaffe empoignait fermement sa hache l’air dubitatif. Ça sert à quoi toutes ces simagrées ?
- Toku, montre moi ta posture, demanda encore Hoamaru.
Le samouraï allait s’exécuter sans réfléchir obéissant par habitude au ton incisif du sensei mais il se souvint d’une petite anecdote qu’il avait déjà entendu et prit une position légèrement différente, ramenant le sabre court contre sa poitrine prêt à parer les coups de l’adversaire et leva le Katana au dessus de sa tête présentant la pointe et le tranchant au niveau du visage de son adversaire.
Hoamaru prit encore le temps de l’observer puis acquiesça.
La Magistrate était présente et discutait avec sa sœur.
« ja ta jure ja malade ! disait Lyz. Ragarde ! là ! Ja une ampoule au pied elle da si grosse on dirai un néléflan aux œufs et ja toujoure pas guérie da deux flèches que ja pris dans la cuisse… Rho cette garce d’archère heureusement ja lui a cloué le bec hihihi…. Mais ja soupçonne elle plongeai ses flèches dans da merde de phacochére…ja de la fièvre ma blessure ça sûrement infexionné hein… Ma sœur ja voudrai bien vous accompagne mais ta vois bien ja agonise !! Ja peu pas !! »
Quelques heures plus tard on entendait pester et ahaner tandis que le clan montait en file indienne le long d’un sentier de crête, les paquetages sur leur dos. Un panorama majestueux les entourait mais personne n’y prêtait attention.
Lorsque le soleil se leva le Maître d’Armes donna le signal du repos. La troupe était arrivée sur un plateau cerné de fumerolles, des mares d’eau bouillonnante clapotaient dans des trous de rocaille entre les plaques de glace qui s’accrochaient encore ici ou là. Il faisait doux malgré l’altitude et replat était abrité du vent par les escarpements qui le bordaient. La vue s’ouvrait en contrebas vers les territoires du clan.
Déchargez et empilez vos pierres ! Commanda Maître d’armes, nous allons commencer l’entraînement.
- Toku, montre moi ta posture !
Le samouraï éreinté comprit que le Maître attendait qu’il adopte le Kamae ou posture de combat. Délaissant les pierres il dégaina son sabre et le positionna la lame pointée vers le cou de l’adversaire. Ses jambes étaient légèrement écartées, fermes mais dans une position confortable, les deux pieds posés bien à plat contre le sol inégal afin de lui permettre de bouger à tout instant. Son sabre court attendait tranquillement sur le côté prêt à parer.
Le maître prit le temps d’observer son élève puis acquiesça.
- Yush !
Les mages du groupe arrivaient enfin sur le plateau suivis de Oone de Lyzandra et de tigrou. Grandebaffe empoignait fermement sa hache l’air dubitatif. Ça sert à quoi toutes ces simagrées ?
- Toku, montre moi ta posture, demanda encore Hoamaru.
Le samouraï allait s’exécuter sans réfléchir obéissant par habitude au ton incisif du sensei mais il se souvint d’une petite anecdote qu’il avait déjà entendu et prit une position légèrement différente, ramenant le sabre court contre sa poitrine prêt à parer les coups de l’adversaire et leva le Katana au dessus de sa tête présentant la pointe et le tranchant au niveau du visage de son adversaire.
Hoamaru prit encore le temps de l’observer puis acquiesça.
Dernière édition par Dorilys le Mar 21 Sep - 22:29, édité 2 fois